22/10/2019 - Le producteur d’amaryllis Erik Boers désire garder ses plantes en bonne santé, et de préférence à l’aide d’une protection biologique. Cette année, il n’a introduit qu’une seule fois des acariens prédateurs contre les thrips et a constitué une population en y ajoutant du Nutrimite™. Il est enthousiasmé par les premiers résultats. Par la même occasion, il se débarrasse des souris, qui raffolent du son, ajouté fréquemment avec l’ancienne stratégie.
Dans l'entreprise d'Erik Boers à 's-Gravenzande, les thrips sont des hôtes indésirables réguliers. Erik cultive des bulbes et des fleurs d'amaryllis sur 6,5 hectares. Les bulbes, qui poussent en pleine terre, sont destinés à la vente sèche. Les fleurs de la culture sur substrat de granulats d'argile sont vendues en hiver.
Erik est membre de Decorum, une coopérative de producteurs assurant un approvisionnement durable en fleurs et plantes. Les membres sont certifiés, au minimum, Global ou MPS-Gap. La protection biologique des plantes s'inscrit dans ce profil.
Bouquet de feuilles fermé
Dans la culture de l'amaryllis, la lutte contre les maladies n'est pas simple. Une fois les fleurs récoltées, les feuilles apparaissent. Cependant, au début, les feuilles sont tellement proches qu'il est difficile d'effectuer une pulvérisation efficace, sans parler de bien repérer les ravageurs et auxiliaires.
« Ces défis sont accentués par le fait que nous conservons la culture pendant trois ans. Après récolte, le sol est traité à la vapeur par portions. Nous ne sommes donc pas en mesure de nettoyer complètement la serre et d'appliquer des mesures d'hygiène maximales », explique Erik.
Il y a trois ans, Boers n'était pas encore client chez Biobest. Il avait alors effectué une première tentative de combattre les thrips avec Amblyseius swirskii et utilisé à plusieurs reprises des sachets. Ces derniers sont remplis d'acariens prédateurs, de son et d'acariens alimentaires. Cependant, il n'avait pas compté sur les souris qui, en été, furent attirées par l'odeur du son. « Je voyais même des souris courir partout, avec un sachet dans la bouche », explique-t-il. « Cette solution était loin d’être satisfaisante. »
Donner de la nourriture
Cette année, le producteur a voulu essayer une approche différente dans une section qui venait tout juste d'être replantée. Il a opté cette fois-ci pour la stratégie de Biobest, qui propose une combinaison de Swirskii-Breeding-System et Nutrimite™. Par conséquent, il ne devait pas constamment réintroduire des sachets dans la culture. Marvin Koot, spécialiste de la protection des cultures, lui avait conseillé d'introduire une seule fois Swirskii-Breeding-System au début du printemps, afin de constituer une population d'acariens prédateurs pour toute une année de culture.
« Juste après la récolte des fleurs, il n'y avait pas encore assez de thrips dans la serre pour maintenir les acariens prédateurs en vie », explique Marvin. « Il était donc nécessaire de fournir suffisamment de nourriture aux acariens prédateurs. Le supplément nutritionnel Nutrimite™, à base de pollen sélectionné, est parfaitement adapté à cet usage. »
Depuis l'introduction des acariens prédateurs, Erik a manuellement pulvérisé du pollen tous les quatorze jours. « On le voit à peine », explique-t-il, « mais ça marche. En fait, ça a remarquablement bien fonctionné. » Plus tard dans la culture, par mesure de sécurité, il a ajouté quelques acariens prédateurs en vrac sur une variété. Il aperçoit encore quelques thrips de temps en temps, mais le ravageur est maintenant sous contrôle.
« En termes de contrôle des thrips, cet 'essai' est concluant », déclare-t-il. « Cependant, une future automatisation de la pulvérisation faciliterait beaucoup l’application du produit. »
Période de refroidissement
Avant la floraison, on refroidit la plante et on enlève les feuilles, et thrips et acariens prédateurs disparaissent. Les acariens prédateurs pourraient, en principe, survivre à cette période, car la température de 13°C ne constitue pas un problème, mais le producteur doit aussi pulvériser contre d'autres ravageurs avant le début de la période de floraison. Au printemps, ils doivent donc introduire de nouveaux acariens prédateurs.
« En l’état actuel des choses, la protection biologique des cultures ne suffit pas totalement. De temps en temps, il faut agir contre les cochenilles, les acariens du narcisse, les cigales et les chenilles. Mais nous évoluons de plus en plus vers le biologique. », explique Erik.
Combinaison unique
Erik a choisi de travailler en partenariat avec Biobest en raison de la combinaison unique d'acariens prédateurs et de suppléments alimentaires à base de pollen, que d’autres fournisseurs ne proposent pas. Le supplément alimentaire à base d’acariens alimentaires ne l’intéresse pas, car le support tombe au cœur de la plante et du bulbe, et risque de pourrir.
Il apprécie l’accompagnement de Biobest. Marvin Koot se rend dans l'entreprise toutes les deux semaines afin de discuter de la stratégie et de l’ajuster si nécessaire.
« L'intérêt pour cette méthode ne cesse de croître. Je le constate parce que plusieurs clients cultivant des amaryllis sont venus s’ajouter cette année », explique Marvin.
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