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Des plantes "100% biologiques" : Producteur De Barreveld est sur la bonne voie

Il y a une dizaine d'années, la pépinière de plantes en pot De Barreveld a commencé à utiliser des auxiliaires pour protéger ses plantes contre les ravageurs et devenant ainsi un des pionniers dans le domaine. La législation relative aux produits phytosanitaires est devenue de plus en plus stricte au fil du temps, mais les rapports sur les effets néfastes des pesticides continuent d'inquiéter l'opinion publique. L’utilisation de néonicotinoides et le déclin des abeilles en est un parfait exemple. Ceci a motivé De Barreveld à passer à la vitesse supérieure et réduire leur utilisation de produits phytosanitaires : "Nous acquérons chaque année plus d'expérience et nous atteignons progressivement notre objectif d'utiliser un maximum de méthodes biologiques."

De Barreveld produit une vaste gamme de plantes ornementales : des plantes en pot, Aglaonema, Phlebodium, Poinsettias, Hibiscus...

Les plantes ornementales sont cultivées dans quatre serres différentes à Honselersdijk, couvrant une superficie totale de production de sept hectares. Récemment, l’entreprise a pris le parti de produire des plantes avec le moins de résidus de produits phytosanitaires possible. La demande du marché pour ce type de plantes s'accroît, les consommateurs veulent alors un programme de production durable qui exclut les produits nuisibles aux abeilles et aux bourdons.

L'équipe De Barreveld a acquis beaucoup d'expérience en protection biologique des cultures. "En 2008, nous avons commencé à utiliser des acariens et  des insectes prédateurs, ainsi que des guêpes parasites pour lutter contre les tétranyques, les aleurodes, et les populations de pucerons", explique Marijn Koornneef, l'associé de De Barreveld depuis 18 ans. "Nous avions déjà remarqué une tendance à la baisse dans l'application de produits phytosanitaires à l'époque. Les restrictions imposées par la législation néerlandaise deviennent plus strictes chaque année. Les ravageurs sont de plus en plus résistants aux produits phytosanitaires et les clients sont toujours plus exigeants. Les méthodes biologiques sont, pour nous, une alternative indispensable."
 
Il faut beaucoup de patience pour perfectionner les programmes de protection des cultures. On essaye, on fait des erreurs et on apprend. En passant en protection intégrée, De Barreveld a toujours eu le soutien de Biobest. "Il n'y a pas "de schéma d’introduction standard" lorsqu'une entreprise commence à travailler en protection intégrée", explique Wesley Akkermans, spécialiste en protection des végétaux et en pollinisation chez Biobest. "Il n'y a pas deux entreprises identiques, nous nous devons de discuter des meilleures options avec le producteur. Nous formons nos conseils sur mesure et l'interaction entre le producteur, son personnel et les experts de Biobest est cruciale."

Une stratégie de lutte biologique n'est jamais complète. Elle est toujours en cours d'amélioration. La clé du succès est de suivre de près les tendances du marché, d’y répondre de manière proactive et d’effectuer des suivis précis. Voilà comment De Barreveld a adapté avec succès les méthodes de protection biologique ces dernières années. C'est précisément leur expérience qui leur donne la confiance nécessaire pour passer maintenant à la vitesse supérieure. Ils ont banni petit à petit les produits phytosanitaires non sélectifs de leur programme et utilisent plus d'auxiliaires et des biopesticides. Même les aspects culturaux sont adaptés pour créer les conditions optimales pour les auxiliaires.

Adopter une approche proactive est le meilleur moyen de se préparer pour les réglementations à venir. Koornneef : "En adoptant des méthodes biologiques dès 2008, nous nous sommes assurés d’une avance de cinq ans sur les demandes qui nous sont imposées par un grand nombre de clients. Ils demandent des limites maximales de résidus (LMR) de produits phytosanitaires de plus en plus faibles. Cette avance est un énorme avantage concurrentiel pour nous. Vous allez avoir des ennuis si vous êtes obligés de passer au biologique et que vous n'avez pas commencé à acquérir une expertise à l'avance."

Wesley Akkermans conclut : "En ce qui concerne la protection biologique des cultures dans le secteur ornemental, nous appliquons avec nos clients une politique de tolérance zéro d'avant-garde. Dans le secteur des fruits et légumes, vous pouvez viser un équilibre biologique qui maintient la menace des ravageurs sous un certain seuil. Mais cela ne suffit pas dans les cultures ornementales. Les consommateurs veulent des plantes propres à tous les égards : aucun dégâts de ravageurs, aucune présence visible d'auxiliaires et bien sûr, le moins possible de résidus chimiques."

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