Choisir la qualité, c'est aussi choisir le bon partenaire

07/06/2019 - Depuis des années, Meyers Softfruit travaille avec Biobest pour la pollinisation naturelle et la lutte contre les ravageurs.

« Lorsque mon père a créé l'entreprise, en 1992, il a directement opté pour une approche biologique plutôt que pour l'utilisation de produits chimiques », explique Wim Meyers. Aujourd'hui, il est gérant de Meyers Softfruit. Ils sont connus dans toute la région pour leurs cultures biologiques ainsi que pour leurs excellents produits. 

« En 1992, la plupart des producteurs travaillaient presque exclusivement avec des pesticides. Lorsque nous avons commencé, Biobest a effectué quelques essais chez nous : les résultats nous ont directement convaincus d’opter pour une approche biologique. Mon père était et est encore un homme progressiste, mais tout le monde nous a pris pour des fous, bien sûr », ajoute Meyers. 

Figure d’exemple

Aujourd'hui, cette perception est complètement inversée. Meyers : « Nous accueillons régulièrement d'autres producteurs qui veulent en savoir plus concernant notre façon de travailler. L'approche biologique coûtant plus cher que l'approche chimique, beaucoup de producteurs sont encore parfois réticents et veulent d'abord savoir (et voir) quels sont les résultats. Ce qui est compréhensible, parce que cette méthode implique patience et confiance. » 

« Lors de la transition, les résultats ne se produisent pas d'un jour à l'autre », explique Meyers. « Certains oublient qu'il est important de trouver un équilibre ; vous verrez davantage d'insectes nuisibles que si vous utilisez des pesticides, mais ceux-ci sont justement importants pour les bons insectes afin d’entretenir un écosystème. Ils se maintiennent mutuellement en équilibre, ce qui assure leur performance. Mais si les insectes nuisibles prennent le dessus, vous devez bien entendu intervenir. » 

Confiance et patience

« À cet égard, notre collaboration avec Biobest est un atout », déclare Meyers. « Ils viennent au moins une fois par semaine pour faire le point sur la situation. Ils nous donnent ensuite des conseils spécifiques sur les améliorations possibles et peuvent attirer notre attention sur des problèmes avant même qu'ils ne surviennent. Si nous sommes confrontés à un problème urgent, leur rapidité d'approche et leur évolutivité permettent de réagir rapidement, ce qui nous permet de prévenir la perte de nos récoltes. » 

Chez Biobest, la vente n'est donc pas la priorité. « C’est vrai », confirme Meyers, « ils sont bien plus que des vendeurs. Ce sont de vrais conseillers qui nous connaissent, nous et nos besoins, et qui nous assistent dans le cadre de notre activité. Ainsi, nous avons la tête et les mains libres pour nous concentrer sur notre travail et notre qualité. » 

Meyers renchérit d’emblée en citant un exemple : « Aujourd'hui, par exemple, j'ai vu des thrips sur quelques plantes. Comme je suis parfois un peu rapide, ma première réaction est alors de commander une charge d'Orius. Je suis enclin à employer tout de suite les grands moyens, mais heureusement, Biobest me tempère, si bien que nous n’utilisons pas trop d'insectes non plus. » 

Maintenir un équilibre prudent

Il est important de trouver un équilibre entre bons et mauvais insectes. Quand on opte pour la lutte biologique, on opte pour un écosystème. « Chaque ravageur a son remède. Pour les pucerons, nous utilisons Aphidoletes-System, pour la lutte contre les tétranyques, nous employons des acariens prédateurs tels que Phytoseiulus-System, pour les thrips, c’est Orius-System, ... Mais il est important de garder confiance dans la solution proposée par Biobest. Si vous utilisez malgré tout les mauvais produits chimiques, l'écosystème s'effondrera et l'équilibre sera perdu », explique Meyers. 

La base : la meilleure qualité

Pour Meyers Softfruit, la qualité est un pilier fondamental. Plus encore que le rendement, la production de produits de haute qualité est l'objectif visé. En outre, continuité et durabilité sont également des piliers au sein de l'entreprise. « Et ce dernier pilier, nous le partageons avec Biobest », ajoute Meyers. « Nous travaillons nous aussi sur l'aspect écologique du concept : nous produisons notre propre électricité et la réutilisons, nous purifions nous-mêmes notre eau... »       

« Cette préoccupation anime également nos consommateurs. Chaque jour, on nous pose encore des questions concernant notre utilisation de pesticides. Pour eux, tout doit concorder : tout doit être frais, cultivé sans pesticides et, surtout, savoureux. Et à juste titre ! » 

« En fin de compte, les efforts que nous déployons se reflètent toujours dans le produit final. Le consommateur est satisfait, nos cultures sont en parfait état... La pollinisation naturelle et la lutte biologique contre les ravageurs ne sont pas les solutions les plus économiques, mais elles donnent toujours les meilleurs résultats. Avec les conseils personnalisés de Biobest, nous fournissons la meilleure qualité, année après année. »